A l'ouest, il y a du nouveau
Par Anonyme le lundi 13 septembre 2010, - Actualités - Lien permanent
La rentrée professionnelle, c'était la semaine dernière. Cela s'est vu dans nos stats, pusque vous êtes de nouveau 400 par jour à nous rendre une petite visite. Merci pour votre fidélité.
Mais nous souhaitons vous rappeler qu'à Nantes, un autre blog lutte contre Ulysse. Et en ce moment, l'actualité brûlante est plutôt à Vinsi.
Telegonos se serait procuré une liste de postes à remplacer dans l'optique
de la mise en place d'un Centre de Services de Tests par IBM.
La pression est montée d'un cran en Bretagne, et à travers ce billet, nous leur
témoignons tout notre soutien.
Commentaires
Bonsoir à tous,
Pour info, à Lille, c'est le Bor..l avec un grand B. Les réunions, les coups de fils ou les mails de gens d'IBM, c'est presque tous les jours pour savoir quels sont les produits concurrents que l'on peut remplacer par des produits IBM. Et les têtes bien pensantes qui nous servent de hiérarchie ne regardent que le coût net du produit bien sur mais n'ont rien à faire des nombreuses journées que nous devrons passer à migrer tout ce qui tourne autour d'un produit à son "équivalent" IBM, journées qui vont coûter des sommes phénoménales !
C'est à nous dégouter tous d'aller bosser. La sape par un effacement d'années de travail, juste pour faire plaisir au voleur, pardon, géant américain.
Bref, il est grand temps de réagir car on est très mal barrés. Et j'espère sincèrement que le plus de monde possible dans les effectifs en est conscient.
Bonsoir
A Lilles C'est le bordel ? Ouf je suis rassuré car j'étais persuadé qu'IBM ne sévissait qu'à Lyon.
Ici la technique est assez simple :
1. Trouvez un projet assez cruche pour croire tout et n'importe quoi sur une solution Full IBM.
2. Quand les problèmes techniques commencent à apparaitre, conseillez l'ouverture de PMR auprès d'une Hotline Hyper réactive (enfin à éviter de vous répondre surtout). Au 20éme PMR ouvert, on vous offre un expert pour le prix de quatre (trouvez l'erreur).
3. Quand votre projet arrivera à un point de blocage fonctionnel, démontrez que cela n’ est jamais à cause de l'outil, mais plutôt du client qui n'arrive pas adapter son besoin au progiciel (bizarre, mais jusqu'à présent on n'y arrivait non ?).
4. Quand le planning va dériver (une certitude proche de l'absolu) cela ne sera jamais la faute d'IBM, mais de celle du client, des chefs de projet, des experts (oups pas eux, ils sont IBM), de l’exploit, du père Noël (ouf lui il est rouge ça va),
5. Quand le budget va exploser (là aussi une constante) c'est que l'on a mal compris, ou alors c'est un ticket d'entrée pour le début. Et si vous trouver le ticket d’entrée cher, attendez de voir le second.
7. Quand les tests vont foirer en beauté, on vous fera comprendre que c’est uniquement par ce que le centre de service de test et le back-office sont trop éloigné (normal pas sur le même continent ?)
8. Et au final quand votre projet sera dans un marasme total que tout le monde est dégoûté et ne rêve qu’à claquer la porte, alors commence la mise à mort : les réunions à la chaîne où on va tenter de s’entendre sur rien, pas avancer surtout, remettre en cause tout… en fin tout ce qui gène IBM.
Et le client dans tout cela ? Au début il résiste, mais rapidement dégoûté il décide que ce n’est plus son problème.
C’est beau un monde bleu... bleu comme du prozac.
bon alors quand est-ce qu'on les vire les ibmerde ?
Virer les Incompétents de Branleur de Merde, ce serait avec plaisir. Mais comment ?
Tout ce que l'on peut faire est de ne pas transmettre les consignes, ils se démerdent et se paluchent les procédures. Et qu'ils ne comptent pas sur moi pour donner la moindre information. Il parait qu'ils sont bons, qu'ils le prouvent.
Mais à part ça, on ne peut pas faire grand chose à notre niveau.
C'est à la Direction de se rendre compte qu'ils ont merdé mais ça, Pépyto ne le reconnaîtra jamais.
A moins qu'IBM ne s'enlise comme les ricains l'on fait au Vietnam et ne battent en retraite d'eux même.
Je préfère encore croire au miracle ou au père Noël plutôt que de baisser les bras et me tirer une balle.
Ca y est, les VINSiois se mobilise ! Il était temps.
Mais cela est plutôt de bonne augure car cela pourrait réveiller les DSITois qui se sont bien endormis (ou ont été bien endormis).
Vous connaissez tous le cycle de prise en compte d'une décision : révolte, résignation, acceptation, construction ...
Pour nos patrons : après un printemps de révolte puis une phase de résignation facilité par l'été, DSIT est entré en phase d'acceptation du projet, la construction n'est pas loin. VINSI, avec un temps de retard, entre en phase de révolte, bonne chance à eux !
Faut pas croire Temps calme, à Lille aussi on est prudent et sur les dents.
On fait peut-être moins de bruit qu'à Lyon mais on est prêts à se battre.
Même s'il y en a encore qui n'ont pas compris que nous serons touchés comme tout le monde, la plupart des collègues sont conscients qu'il faut se méfier et tout et de tous car le danger ne viendra pas que des IBM mais aussi des collabos qui renieront la maison mère SNCF qui les a nourris pendant des années pour se faire une place dans la filiale en croyant sauver leur peau.
On a même déjà un nom sur Lille.
Et je souhaite à ceux là de se casser la g.....e dans quelques années.
Moi même, si je dois perdre mon poste, je préfèrerai encore aller manier une fourche pour remettre du ballaste entre les voies plutôt que de rester au chaud dans un bureau à travailler pour IBM.
Je ne comprends pas vos attaques contre IBM. Vous vous trompez de cible!
IBM est une société commerciale qui a obtenu un marché voulu par la direction de la SNCF. Les vrais responsables sont les directeurs de la SNCF. Ne nos trompons pas de cible! Beaucoup de commentaires sont non constructifs: juste des insultes contre une société qui fait son boulot. Encore une fois, ce n'est pas IBM qui pique le boulot, ceux sont des directeurs cheminots qui nous ont vendu.
Cher Pascal
Je pense que vous êtes hors du contexte, et votre avis ne pèse pas bien lourd. Pensez-vous vraiment que la SNCF a décidé toute seule comme une grande de confier son informatique à IBM ? Il s'agit de la contrepartie d'un énorme contrat signé fin 2008 où Geodis reprend toute la logistique d'IBM.
La suite, effectivement, c'est notre Direction qui a multiplié les bourdes sur le montage (en prenant bien soin de ne jamais impliqué ses informaticiens dans le projet).
Mais le résultat aujourd'hui au niveau des équipes, c'est une pression constante par IBM pour qu'on leur file de l'argent. Ce sont les gars d'IBM qui sont venus faire un inventaire complet de nos applications et de nos postes pour voir ce qu'ils pouvaient récupérer... Et là, ce n'est plus nos dirigeants, mais bien le personnel IBM qui est impliqué. D'où la grogne montante des informaticiens SNCF à l'encontre d'IBM (et ce n'est sans doute que le début...)
Ceci étant précisé. J'avertis déjà mes chers visiteurs que si le sujet vient à déraper, je ferme les commentaires sur ce billet. Merci pour votre compréhension.
Cher Cortis,
Je ne partage pas absolument pas ton avis et je ne trouve pas que Pascal soit hors contexte.
Et d'ailleurs, je trouve que ton commentaire n'est pas à la hauteur de Cortis. Le pseudo est le même, mais quid de la personne ?
Il est effectivement fort probable que le projet Ulysse soit une contre-partie au contrat "gagné" par GEODIS. Et alors ? Ce sont bien nos dirigeants qui l'ont accepté et il était de bonne guerre pour IBM de faire cette proposition. Les seuls à blâmer sont bien nos dirigeants.
Et si IBM est en train de multiplier les pressions pour d'une part piller nos savoir-faire et d'autre part faire de nous une vache à lait sur-endettée, c'est toujours à cause de nos dirigeants. IBM ne fait rien d'autre que son "boulot" de société commerciale à la conquête de nouveaux marchés.
Pourquoi nos dirigeants laissent-t-ils faire ?
Pourquoi ne nous donne-t-on pas les moyens de nous défendre face à l'avidité d'IBM en nous donnant les grandes lignes du contrat afin que l'on puisse contenir IBM dans son rôle ?
Comment peut-on laisser les clés de tous les achats informatiques d'une société publique à un de ses fournisseurs ?
Je ne sais pas. Soit nos dirigeants sont dépassés par les évènements, soit notre destruction fait partie du contrat.
Mais ce que je sais, c'est que ce qui arrive aujourd'hui à DSIT et certainement dans les autres DSIs n'est que le résultat de la gestion pitoyable de nos dirigeants. Aucune stratégie, aucune gestion, aucune idée... Prenons DSIT-X, puisque je connais bien : c'est un bateau ivre au service du pire manager qu'il m'ait été donné de voir. Il a réussi à broyer toute motivation, tout esprit d'équipe. Il a infantilisé ses chefs de division qu'il méprise ouvertement (il manie l'humour et en particulier la répartie avec une telle maestria qu'ils trouvent cela très drôle... tant que c'est le camarade d'à coté qui est visé !). Et c'est un professionnel de l'évitement : responsabilités, décisions, management, tout y passe. Seule sa carrière compte.
Mais le pire, c'est que je n'ai pas l'impression que ce monsieur soit un cas unique. Le problème pour moi est là. Le management SNCF n'est pas la hauteur de nos ambitions et de notre mission de service public.
Alors, oui, on se fait tondre par IBM. Mais de toutes façons, si ce n'était pas eux, ce serait quelqu'un d'autre : Nous, SNCF, méritons ce qui nous arrive.
Moi, je n'attends qu'une chose : Soit que notre nouveau directeur fasse le ménage dans le management afin que nous puissions nous remettre au travail avec, contre ou sans IBM. Soit qu'on nous dise ouvertement que l'informatique à la SNCF, c'est fini afin que nous puissions tourner la page et vaquer à d'autres occupations. Il y a tant à faire !
En attendant, la lutte contre la bêtise continue : au 6 octobre !
@Rémi
La réponse était bien de Cortis, peut-être un peu rapide certes, l'esprit occupé par l'actualité de la venue de Guillaume Pépy.
Tous tes arguments sont pertinents, et je partage ton opinion. La Direction est plus que fautive, mais iBM n'est pas tout blanc (ou tout bleu) dans l'affaire, et il ne faut pas l'oublier. Et nous aurons plus de chance de faire échouer ce projet en mettant des bâtons dans les roues d'IBM que dans celles de notre Direction (qui s'est déjà bien empétrée toute seule, il faut le dire).
Maintenant, le véritable reponsable de ce fiasco est de passage à Lyon mercredi, ce sera évidemment lui la cible n°1 de nos revendications.
@Cortis,
Je suis entièrement d'accord avec toi. Nous ne devons pas servir sur un plateau le SI SNCF à IBM. Qu'ils viennent le chercher s'ils le peuvent !
Il y a parmi dans nos dirigeants (et nous-mêmes d'ailleurs) certainement plus de victimes du système que de réels "nuisibles". Et effectivement, il ne s'agit pas de leur mettre des bâtons dans les roues mais d'une certaine manière de les aider.
Et pour cela, il faut rétablir la confiance, le respect et la cohésion.
Il faut que nous cessions de faire tout et n'importe quoi parce qu'on nous le demande, sans réfléchir. Arrêtons de dire à nos supérieurs ce qu'ils veulent entendre, quitte à mentir, pour simplement éviter de se faire engueuler ou de faire des vagues.
Comportons-nous en adultes responsables et exigeons d'être considéré comme tel. Soyons critiques mais constructifs. Demandons l'exemplarité à nos responsables. C'est tous ensemble que nous pourrons avancer.
Ce blog et les actions menées jusqu'à présent prouvent bien que nous sommes capables de nous mobiliser constructivement au delà l'individualisme apparent qui règne à DSIT.
Osons créer le même dynamisme au quotidien, au grand jour, dans notre travail. Montrons aux nuisibles que nous ne sommes pas dupes, que leur autorité de pacotille - uniquement sonore pour certains ;-) - ne les protège pas et que le temps de la division est révolu. Faisons front ensemble.
Et osons espérer que nos dirigeants sauront faire le tri, nourrir et encourager cet élan.
Nous n'avons finalement pas grand chose à y perdre si l'on regarde ce qui se passe depuis quelques années. La moutonite béni-oui-ouiste nous mène tranquillement mais sûrement à l'abattoir.
En revanche, nous avons tellement à gagner !
Guillaume Pépy, lors de son discours au Freyssinet, a exhorté son management à dire la vérité et à donner du sens. Faisons en sorte que le 6 octobre soit une occasion pour lui de faire des travaux pratiques et de montrer l'exemple.
Soyons nombreux pour l'encourager : la première fois, ce n'est jamais simple ;-)
Cher CORTIS,
Je pense au contraire être dans le contexte. J'ai d'ailleurs oeuvré auprès des parlementaires pour qu'ils interviennent. Oui IBM est sans doute là aussi comme une contrepartie de GEODIS mais c'est bien la direction de la SNCF qui est en cause dans ULYSSE et dans la mise en place des filliales en générale. Traiter les gens dIBM d'Incompétents de Branleur de Merde c'est cela qui est hors contexte. A part dresserdes employés les uns contre les autres je ne vois pas en quoi cela fait avancer notre cause.